Si vous êtes un étudiant étranger qui a demandé un permis de travail post-diplôme (PGWP) avec un permis d'études valide et dont le statut est maintenu, cette question vous intéresse, car il existe une confusion inquiétante à la frontière canadienne qui pourrait affecter votre ré-entrée dans le pays. La raison ?
L'agent frontalier établit un lien entre votre statut maintenu et votre capacité à travailler et la lettre d'autorisation de travail provisoire. Dans ce blog, je vous donnerai plus de détails sur ce qui se passe et je vous ferai part des lignes directrices juridiques qui vous permettront de défendre votre droit de travailler et de voyager pendant que vous attendez votre PGWP.
La législation canadienne en matière d'immigration est claire et prévoit une exception importante pour les étudiants qui demandent un PGWP. Cela concerne le maintien du statut et les voyages à l'extérieur du pays.
Contrairement à la plupart des demandeurs de permis de travail (fermé ou ouvert), les étudiants qui ont fait une demande de PGWP avec un permis d'études valide et non expiré et dont le permis d'études expire après la soumission de la demande ne perdent pas leur statut maintenu s'ils quittent le Canada et y reviennent.
Mais le problème des fonctionnaires est différent et concerne l'autorisation de travail.
Lorsque la personne fait une demande de PGWP, le système IRCC lui envoie une lettre d'autorisation de travail provisoire qui comporte une date d'expiration. L'erreur la plus fréquente des agents frontaliers est de croire qu'une fois cette date passée, le demandeur a travaillé illégalement au Canada.
En réalité, le droit de travailler après cette date n'est pas accordé par la charte, mais par la loi, en vertu du règlement 186 w). Règlement 186(w). Ce règlement vous permet de continuer à travailler sans autorisation dans l'attente d'une réponse d'IRCC, quel que soit le délai de réponse ou la date d'expiration de la lettre.
Chez Immiland Law, nous avons reçu le cas d'un client qui a vécu cette terrible confusion. Alors qu'il tentait de rentrer au Canada, un agent de l'ASFC lui a refusé l'entrée, arguant qu'il ne pouvait pas rentrer parce que la date de son autorisation de travail provisoire avait expiré et qu'il avait travaillé illégalement. Confus et sous pression, il a été contraint de retourner dans son pays d'origine.
Après nous avoir contactés, nous avons mis en place un plan d'action et rédigé une lettre expliquant la situation, avec tous les arguments nécessaires pour justifier sa réadmission légale. Le client est retourné au Canada, mais à son arrivée, l'agent de l'ASFC a refusé catégoriquement de lire la lettre.
Il a fait valoir que, ayant quitté le pays, il avait perdu le statut de personne maintenue (ce qui n'est pas correct pour les demandeurs de la PGWP) et qu'il ne pouvait donc pas entrer à nouveau dans le pays pour travailler. Il a donc entrepris de le faire sortir à nouveau du pays.
Au Canada, la loi prévaut sur toute décision "arbitraire" en matière d'immigration. Heureusement, notre client a demandé à parler à un autre agent, qui a pris le temps de lire notre lettre et d'écouter nos explications. Après l'avoir lue, il a reconnu son erreur et celle du premier agent. La loi est claire, notre client avait le droit de continuer à travailler et de rentrer au Canada, même avec le statut maintenu par la demande de PGWP.
Si vous bénéficiez d'un statut maintenu et que vous avez correctement demandé votre PGWP, n'oubliez pas que vous avez le droit de travailler et que vous êtes protégé par le règlement 186(w).
En outre, vous pouvez quitter le Canada et y revenir sans perdre le maintien de votre statut.
Malheureusement, comme le montre cette histoire, de nombreux agents des services frontaliers ne sont pas toujours au fait de la législation la plus récente ou des articles et paragraphes de la loi sur l'immigration, de sorte que leur meilleure défense est une connaissance exacte.
A Immiland Lawnous sommes là pour vous représenter à chaque étape de votre processus d'immigration. Nos consultants agréés par la CICC et nos avocats canadiens sont prêts à rédiger votre lettre d'explication, à vous conseiller et à défendre vos droits en tant que travailleur immigré. Évitez les rejets ou les déportations dus à des erreurs administratives à la frontière.
Ne laissez pas l'ignorance vous obliger à quitter le pays. Si vous avez besoin d'une défense claire et rigoureuse, contactez-nous et nous serons heureux de vous aider.
J'espère que ce sujet sera utile dans cette situation et dans d'autres situations complexes. Merci beaucoup pour votre lecture, à bientôt dans le prochain blog !
Avec amour,
Immiland Law Professional Corporation