Les États-Unis et l'imposition de droits de douane de 25 % au Canada

L'imposition récente par les États-Unis de droits de douane de 25 % sur les importations canadiennes pourrait avoir des conséquences économiques majeures pour le pays. On s'attend à ce qu'elle affecte le commerce, augmente l'inflation et provoque potentiellement une récession qui influencera sans aucun doute les opportunités d'emploi, le coût de la vie et les futures politiques d'immigration pour les étudiants internationaux et les travailleurs étrangers au Canada en 2025. 

Aujourd'hui, nous aborderons l'impact des droits de douane de 25 % sur le Canada et les lignes directrices pour se préparer à une nouvelle réalité économique dans la région, tant pour les étudiants que pour les travailleurs étrangers. Lisez avec moi jusqu'à la fin et prenez note de ce plan de préparation à l'immigration. Commençons.

Les droits de douane américains et leurs effets économiques sur le Canada

La nouvelle réalité pour 2025 est que l'imposition de droits de douane sur les produits canadiens augmentera les coûts pour les consommateurs et les entreprises, ce qui réduira la demande pour les exportations canadiennes. Des secteurs clés tels que l'industrie manufacturière, l'agriculture et l'industrie automobile pourraient subir des pertes d'emplois, contribuant ainsi à un ralentissement économique plus large. Comme les entreprises réduisent leurs coûts, l'embauche de main-d'œuvre étrangère est susceptible de diminuer et certaines industries pourraient être confrontées à une stagnation des salaires ou à des licenciements. 

Ce ralentissement économique pourrait affecter directement les étudiants étrangers et les travailleurs étrangers en augmentant l'instabilité financière et en limitant les possibilités d'emploi. Toutefois, même dans ces circonstances sombres, il existe des stratégies qui peuvent atténuer la situation et qui devraient être envisagées. 

Plan de préparation pour les étudiants internationaux

En matière d'immigration canadienne, il est toujours important d'avoir un plan B, car les changements se succèdent et il faut savoir les réorienter. L'étudiant étranger doit :

1. planifier ses finances

Compte tenu de l'augmentation possible du coût de la vie due à l'inflation, les étudiants étrangers doivent établir un budget prudent. Réduisez les dépenses inutiles et demandez des conseils financiers pour atténuer la pression financière. 

2. Mettre en œuvre des stratégies pour l'emploi

Ils peuvent rechercher des possibilités de travail à temps partiel dans le cadre de leur permis d'études, qui leur apporteront un soutien financier supplémentaire. Les universités proposent souvent des programmes d'alternance et les services d'orientation professionnelle peuvent ouvrir la voie à de nouveaux emplois. 

3. se tenir informé

Il est essentiel de se tenir au courant des annonces des universités et des politiques gouvernementales afin de s'adapter à d'éventuelles restrictions financières ou d'emploi, car des changements peuvent survenir dans les frais de scolarité, les bourses disponibles et les réglementations relatives aux permis de travail. 

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Plan de préparation des travailleurs étrangers

Les travailleurs internationaux doivent être informés de l'approche du Canada en matière de main-d'œuvre dans le cadre du plan sur les niveaux d'immigration 2025-2027. Par conséquent, en tant que travailleur étranger, vous devez

1) Connaître la tendance du marché du travail canadien.

Les travailleurs des secteurs fortement tributaires des exportations vers les États-Unis devraient se tenir informés des tendances de l'emploi dans le pays et envisager d'améliorer leurs compétences ou de réorienter leur carrière pour s'adapter à l'évolution du marché. Le gouvernement canadien privilégie actuellement des secteurs tels que les soins de santé, la technologie et les métiers spécialisés, qui pourraient rester plus stables.

2. Renforcer la résilience financière

Une stratégie pour faire face à une éventuelle instabilité de l'emploi consiste à constituer un fonds d'urgence et à réduire les dépenses discrétionnaires, par exemple en évitant les sorties au restaurant, les sorties onéreuses, l'achat de vêtements coûteux, etc. Il est également conseillé d'explorer les programmes de soutien financier disponibles aux niveaux provincial et fédéral.

3. se tenir au courant des politiques migratoires

Le Canada a récemment modifié ses politiques d'immigration, notamment en imposant des exigences plus strictes pour les permis de travail et en réduisant les objectifs en matière de résidence permanente. Il est essentiel de comprendre ces changements pour prendre des décisions éclairées en matière de carrière et d'immigration.

Projection sur quatre ans de l'impact potentiel des politiques migratoires

Pour envisager la réalité possible des immigrants au Canada entre 2025 et 2029, il faut tenir compte des mesures les plus cruciales récemment mises en œuvre par le gouvernement actuel, ainsi que du profil d'immigration de chaque étudiant et/ou travailleur étranger. Toutefois, voici un aperçu possible de la situation :

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1. Réduire la demande de main-d'œuvre et limiter l'immigration

Un affaiblissement de l'économie canadienne pourrait conduire à des restrictions plus sévères sur les programmes de travailleurs étrangers temporaires, avec des exigences plus strictes en matière d'évaluation de l'impact sur le marché du travail (EIMT) afin de donner la priorité aux travailleurs canadiens. Des limites aux permis de travail dans les secteurs à bas salaires pourraient également être introduites.

2. Plus de difficultés pour obtenir la résidence permanente (RP)

L'incertitude économique pourrait conduire le Canada à revoir à la baisse ses objectifs en matière d'immigration pour les RP, ce qui rendrait le processus plus compétitif. Les seuils d'admission dans le système d'entrée express pourraient être relevés et les provinces pourraient se concentrer sur les professions à forte demande, telles que la santé et la technologie.

3. Changements pour les étudiants internationaux

• Augmentation des frais de scolarité et du coût de la vie : les universités ayant des difficultés financières pourraient augmenter les frais de scolarité des étudiants internationaux, ce qui entraînerait une hausse du coût de l'éducation.
• Des règles plus strictes pour le PGWP : le gouvernement pourrait limiter l'éligibilité au Post Graduate Work Permit (PGWP) à certains programmes ou institutions afin de contrôler l'impact sur le marché du travail.
• Restrictions sur les permis de travail pour les conjoints : de nouvelles limitations pourraient être imposées aux permis de travail ouverts aux conjoints d'étudiants internationaux, ce qui réduirait leurs possibilités d'emploi.

4. Le travail se concentre sur les secteurs clés

Alors que l'immigration globale pourrait ralentir, le Canada introduirait davantage de possibilités de résidence permanente pour les travailleurs des secteurs essentiels tels que la santé, la construction et le développement des infrastructures.

5. Ajustements provinciaux en matière d'immigration

Les provinces les plus touchées par les perturbations commerciales, telles que l'Ontario, le Québec et l'Alberta, pourraient demander des politiques d'immigration spécifiques à leurs besoins économiques, ce qui aurait un impact sur la structure du Programme des candidats des provinces (PCP).

Les droits de douane américains sur le Canada et une éventuelle récession risquent de perturber le marché du travail et le paysage migratoire dans le Grand Nord blanc au cours des quatre prochaines années. 

Les étudiants étrangers et les travailleurs étrangers doivent rester informés, se préparer financièrement et s'adapter aux changements de politique. En tirant parti des ressources disponibles, en améliorant leurs compétences et en planifiant de manière stratégique, ils seront mieux à même de gérer un environnement économique en constante évolution et de maintenir une trajectoire solide et stable au Canada.

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J'espère que ce sujet vous sera utile et qu'il vous amènera à réfléchir aux prochaines étapes de votre parcours d'immigrant au Canada. Je vous remercie de votre lecture. Rendez-vous dans le prochain blog.

Avec amour,

Immiland Canada

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