Une éducation de qualité pour les étudiants étrangers : un nouveau chapitre au Canada
Dans une récente annonce concernant l'année 2024, le gouvernement canadien a présenté des mesures visant à relever les défis auxquels sont confrontés les étudiants étrangers dans le pays. La décision de changer cette réalité reflète l'engagement ferme du gouvernement à maintenir l'intégrité du système éducatif tout en garantissant une expérience positive aux étudiants qui choisissent le Canada comme destination académique.
Il est vrai que pour en arriver là, il faut qu'il y ait eu un mécontentement généralisé qui ait marqué les sentiments de nombreux étudiants internationaux qui ont vu leur arrivée, leur séjour et leur permanence dans le pays avec inquiétude et anxiété parce qu'ils devaient faire face à des coûts de location élevés, à des frais de subsistance généraux qui dépassaient leurs attentes, et même au fait qu'ils attendaient un plus grand engagement de la part du système en termes d'orientation et de préparation sur leurs droits légaux, l'emploi, les soins de santé, entre autres questions.
Notre cabinet de conseil en immigration, Immiland Canada, est conscient de cette situation car chaque jour nous lisons des commentaires de clients et d'utilisateurs qui s'expriment en nous faisant savoir ce qu'ils attendent en tant que demandeurs de visa pour atteindre le pays de leurs rêves, tout cela après tant de nouvelles sur différentes plateformes, nous avons donc voulu écrire cet article qui offre des informations simples et digestes sur ce qui se cache derrière ce nouveau chapitre qui s'ouvre au Canada à partir de maintenant et comment la dynamique de changement est pour le mieux. Voici quelques aspects pertinents sur les piliers de ces mesures.
L'engagement du ministre Marc Miller en faveur des étudiants étrangers
Dans un acte de reconnaissance précieux, le ministre a commencé par accueillir chaleureusement les étudiants internationaux, soulignant leur importance en tant que force humaine intellectuelle, économique et culturelle pour l'avancement de la communauté canadienne, et réfléchissant également aux avantages généraux qu'ils apportent à la société canadienne depuis des décennies, ce qui a donné le ton pour les mesures politiques ultérieures.
Les étudiants étrangers sont nécessaires au Canada, le ministère de l'immigration soutient l'afflux d'étrangers, et le profil recherché est élevé, tout candidat qui veut faire sa vie au Canada doit avoir cette ligne de pensée afin de pouvoir s'adapter aux récentes mesures gouvernementales.
Éviter les défis et les lacunes du système éducatif
De nombreux étudiants finissent par être "exploités" par certains établissements privés, qui ont même été accusés de fonctionner sur des campus sous-équipés, de manquer de soutien aux étudiants et de facturer des frais exorbitants tout en augmentant considérablement le nombre d'étudiants internationaux (c'est l'une des principales raisons pour lesquelles le nombre de visas d'étudiants internationaux a été réduit cette année).
En particulier depuis l'année dernière, l'IRCC a constaté qu'il s'occupait de l'entrée de nombreux étudiants internationaux qui venaient avec l'illusion de faire leurs études et de travailler ensuite, mais qui restaient dans l'incertitude parce qu'ils n'étudiaient pas dans un établissement éligible au PGWP, ayant un grand défi à relever en termes de projet de vie, puisqu'ils n'en étaient même pas conscients. L'intention du gouvernement est d'empêcher que ces fausses attentes continuent à être générées, tout en accumulant des étudiants étrangers sans destination bien établie au Canada. Chez Immiland, nous faisons notre part en alertant toujours les utilisateurs sur les décisions qu'ils doivent évaluer avant de les prendre. Il est préférable qu'un conseiller guide un processus de migration d'étude ou de travail pour qu'il soit réussi et non laissé à l'utilisateur s'il ne sait pas où il va se retrouver et quelles sont ses réelles opportunités. Le manque d'information se reflète également dans l'information qui est ou n'est pas diffusée sur un sujet donné. Nous vous invitons à développer ces concepts dans Urgent Reforms for the International Student Programme.
Mesures annoncées par le ministre Miller
Pour l'essentiel, il existe trois mesures principales visant à résoudre les problèmes susmentionnés et à améliorer l'expérience globale des étudiants étrangers au Canada.
1. Établissement d'une limite de temps de 2 ans pour les nouveaux permis des étudiants internationaux.
- Ce délai va de pair avec une limite nationale d'acceptation des candidatures prévue pour 2024.
- Le plafond devrait entraîner une diminution d'environ 35 % du nombre de permis d'étude approuvés par rapport à 2023.
- L'allocation de l'espace frontalier par province est basée sur la population, ce qui garantit une répartition équitable des ressources.
- Ces limites ne s'appliquent pas aux personnes qui étudient déjà au Canada et qui doivent prolonger leur séjour légal en tant qu'étudiants.
2. l'exigence d'une attestation provinciale
- L'attestation est une ressource d'attestation qui, dans ce cas, est fournie par la province où l'étudiant va étudier. Ainsi, les demandeurs doivent désormais fournir une attestation provinciale, ou une lettre d'acceptation, avec leur demande de permis d'études, et ce dès maintenant. Les provinces ont jusqu'au 31 mars 2024 pour développer le système d'attestation.
- La limite ne s'applique pas aux étudiants de troisième cycle, y compris les étudiants en master et en doctorat. Cela signifie que ces études supérieures sont exemptées de cette mesure.
3. Modifications des permis de travail post-diplôme et des permis de travail ouverts
- À partir du 1er septembre 2024, les permis de travail de troisième cycle ne seront plus disponibles pour les mannequins des établissements publics et privés.
- Les permis de travail ouverts ne seront disponibles que pour les conjoints d'étudiants internationaux inscrits à des programmes de maîtrise, de doctorat et de formation professionnelle, à l'exclusion des conjoints d'étudiants inscrits à d'autres niveaux d'études.
- Les permis de travail post-universitaires (PGWP) seront délivrés pour une durée de trois ans aux étudiants diplômés d'un master ou d'autres programmes d'études supérieures de courte durée et qui peuvent prétendre à un PGWP (médecine et droit, par exemple).
Répondre aux préoccupations et garantir l'équité
Pour faire suite à l'engagement du ministre de l'immigration, il convient de mentionner que M. Miller a précisé que les mesures n'étaient pas dirigées contre les étudiants étrangers, mais qu'elles étaient au contraire conçues pour garantir que les futurs étudiants reçoivent l'enseignement de qualité qu'ils attendent et qui leur a été offert dès le moment où ils ont été encouragés à s'inscrire dans leur pays d'origine. L'objectif est d'éviter que les étudiants ne soient désillusionnés et déçus, ce qui est important pour maintenir la réputation du système éducatif canadien.
D'autre part, le gouvernement reconnaît l'impact économique que ces mesures peuvent avoir sur les universités et collèges publics et s'est exprimé sur la nécessité de résoudre les problèmes d'intégrité au sein du système. Les exemptions accordées aux étudiants en master et en doctorat soulignent la volonté de retenir les talents universitaires de haut niveau.
Le gouvernement canadien et son partenariat avec les provinces
Le gouvernement a reconnu la nécessité de collaborer avec les provinces et les territoires pour mettre en œuvre ces mesures de manière efficace. Reconnaissant les efforts de certaines provinces, le ministre Miller a souligné l'importance d'une action coordonnée pour préserver l'intégrité du système éducatif.
En conclusion, le gouvernement a présenté un plan de deux ans pour ces mesures temporaires, avec l'engagement de réévaluer la situation à la fin de la période. L'objectif est de travailler collectivement avec les provinces et les territoires pour relever les défis, garantir l'équité et maintenir les normes élevées en matière d'éducation qui font la réputation du Canada.
Alors que le gouvernement canadien prend cette mesure décisive pour remodeler le paysage de l'éducation internationale, l'espoir est que ces mesures créeront un système plus durable et plus équitable, bénéficiant en fin de compte à la fois aux étudiants internationaux qui comptent sur ses collèges et universités et aux établissements qui les accueillent.
Avec amour,
Immiland
Remarque : Cet article ne constitue pas un conseil juridique ou un avis juridique de la part d'un avocat. Il a pour seul but d'informer les lecteurs sur certains aspects des détails du droit en matière juridique.