Volontariat ou travail au Canada
"Je ne pensais pas que je violerais les lois canadiennes sur l'immigration".
Si vous envisagez de faire du bénévolat pendant votre séjour ou vos études au Canada, méfiez-vous ! Il existe des lois qui protègent les citoyens et les résidents permanents du Canada en ce qui concerne les activités rémunérées.
Il est vrai que les étrangers au Canada ont la possibilité de faire du bénévolat et d'acquérir des expériences de croissance personnelle et professionnelle, mais le fait de ne pas connaître la loi canadienne sur l'immigration à cet égard peut vous causer des ennuis. Nous abordons cette question importante dans un nouvel article d'Immiland Canada, notre cabinet de conseil en immigration, afin de clarifier la différence entre le travail et le bénévolat au Canada. Saviez-vous qu'il y a de sérieuses implications si votre activité bénévole entre en concurrence avec les activités professionnelles d'un résident, d'un citoyen ou d'un natif du Canada ?
Découvrez le cas de Maria Eugenia, une étudiante brésilienne venue au Canada pour commencer son master et qui a entamé un programme de volontariat qui lui a appris une leçon inattendue.
L'envie d'une nouvelle culture et la passion pour l'environnement
Maria Eugenia a quitté le Brésil luxuriant pour la belle Île-du-Prince-Édouard, au Canada, afin de commencer son master en gestion de l'environnement à l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard.
L'excitation et l'impatience de commencer ses études et de rencontrer de nouvelles personnes étaient indescriptibles et, dit-elle, ont eu un impact positif sur sa communauté d'accueil, car dès le début, Maria Eugenia s'est montrée à la fois altruiste et proactive au sein de l'institution. Passionnée par la conservation de l'environnement, l'étudiante brésilienne était certaine que pendant son séjour dans le pays, elle ferait le travail bénévole auquel elle aspirait auprès d'organisations locales, ce qui lui permettrait de contribuer aux efforts de durabilité de la région, mais son esprit altruiste a été affecté par certaines restrictions à l'immigration en matière de bénévolat.
Maria Eugenia découvre la complexité du travail bénévole
Peu après son arrivée, elle a été avertie par ses collègues et ses pairs qu'elle devait évaluer les activités caritatives environnementales qu'elle menait, car certaines d'entre elles pouvaient avoir des implications juridiques, ce qui l'a beaucoup inquiétée et elle a commencé à craindre des problèmes liés à son statut dans le pays ou à ses études. En faisant des recherches sur les lois canadiennes en matière d'immigration concernant le travail bénévole, elle a découvert qu'il est certainement complexe d'effectuer des activités non rémunérées au Canada si l'on est un visiteur international et elle a compris qu'il ne faut pas se fier à la première invitation que l'on reçoit pour cet acte, car on pourrait, sans le vouloir, assumer les fonctions d'un travailleur local. Que faire face à l'incertitude ?
Vous devez connaître la loi au Canada
Si le bénévolat est généralement apprécié et encouragé au Canada, des réglementations sont en place pour veiller à ce que ces activités ne portent pas atteinte aux droits des citoyens et résidents canadiens sur le marché du travail.
Soucieuse de ne pas enfreindre par inadvertance les lois sur l'immigration, Marie Eugénie a cherché à savoir si son bénévolat pouvait être considéré comme un "travail" au regard de la législation canadienne. Elle a même réfléchi à ses intentions en matière de bénévolat et s'est rendu compte que son principal objectif était de contribuer à des initiatives environnementales et d'acquérir une expérience précieuse, plutôt que de créer une concurrence désagréable avec des travailleurs canadiens pour des opportunités d'emploi. C'est ainsi qu'il a compris, à partir de sa propre expérience, qu'il faut connaître les lois sur l'immigration, tout en déclarant : "Je ne pensais pas que j'enfreignais les lois canadiennes sur l'immigration".
La connaissance est une arme infaillible
Forte de ses connaissances, l'étudiante a contacté le coordinateur de son programme d'études pour obtenir des conseils avisés sur la manière de trouver des opportunités de volontariat légitimes et conformes aux exigences en matière d'immigration, plutôt que de se laisser influencer par des tiers ou des entités qui proposent des options de volontariat mais ne respectent pas les réglementations légales. Il l'a donc guidée et l'a aidée à identifier des organisations sérieuses et responsables qui accueillent des volontaires internationaux et leur offrent des expériences enrichissantes sans enfreindre les droits du travail locaux.
Enfin, Maria Eugenia est soulagée de savoir qu'elle peut aider les entreprises de l'île à effectuer un travail rentable et durable sans perturber la qualité de l'environnement et, mieux encore, sans porter atteinte aux droits du travail de ses habitants. Elle a même déjà visité plusieurs endroits de la province en faisant du bénévolat et en sachant qu'elle peut contribuer positivement à sa communauté d'accueil tout en respectant les activités des natifs, des citoyens et des résidents permanents dans un pays où les lois sur l'immigration doivent être comprises.
Explication des exigences en matière de migration dans le cas d'activités bénévoles
Selon Citoyenneté et Immigration Canada, toute activité qui entre directement en concurrence avec celles des citoyens canadiens ou des résidents permanents sur le marché du travail est considérée comme un "travail", qu'elle soit rémunérée ou non. Vous devez donc évaluer le type de bénévolat que vous effectuez afin de ne pas entrer en concurrence avec les possibilités d'emploi rémunéré pour les ressortissants locaux.
Principaux éléments à prendre en compte pour évaluer les possibilités de volontariat au Canada
1. Comprendre la définition du "travail
Pource faire, le visiteur doit connaître la réglementation canadienne en matière d'immigration sur ce qui constitue un "travail", car les activités non rémunérées peuvent être considérées comme un travail si elles sont en concurrence directe avec la main-d'œuvre locale.
2. Évaluer la nature du poste bénévole :
Examinez si le poste bénévole pourrait effectivement être occupé par un Canadien et s'il est en concurrence avec des possibilités d'emploi rémunéré sur le marché du travail local.
3. Clarifiez vos intentions :
Réfléchissez aux motivations qui vous poussent à faire du bénévolat et au fait que votre objectif principal est d'apporter une contribution positive à la communauté et d'acquérir une expérience précieuse plutôt que d'obtenir des opportunités d'emploi qui pourraient éventuellement déplacer des travailleurs canadiens.
4. Rechercher des conseils :
Comme l'a fait l'étudiant brésilien, en cas de doute sur la légalité d'une option de volontariat, demandez conseil aux autorités compétentes ou aux coordinateurs du programme. Ils peuvent vous fournir des informations précieuses et vous aider à trouver des possibilités de volontariat légitimes et conformes aux réglementations en matière d'immigration.
Merci beaucoup d'avoir partagé ces informations précieuses. N'oubliez jamais que le volontariat au Canada peut être une expérience enrichissante, mais vous devez connaître la loi, c'est-à-dire le principe du respect dans un pays étranger, et vous pourrez alors profiter des beautés exubérantes de votre pays d'accueil.
Immiland a conclu des accords d'enregistrement avec l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard et bien d'autres. Si vous êtes un visiteur dans ce pays et que vous souhaitez faire du bénévolat dans votre domaine d'intérêt, mais que vous ne savez pas si vous risquez d'enfreindre les lois, vous pouvez nous écrire et un consultant réglementé d'Immiland sera heureux de vous aider. Consultez notre site web avec tous les services pour l'immigrant ou prenez rendez-vous avec un consultant réglementé.
Avec amour,
Immiland
Remarque : Cet article ne constitue pas un conseil juridique ou un avis juridique de la part d'un avocat. Il a pour seul but d'informer les lecteurs sur certains aspects des détails du droit en matière juridique.