Le Canada va-t-il vraiment mettre fin à son programme de travailleurs étrangers temporaires ?

Le Canada va-t-il vraiment mettre fin à son programme de travailleurs étrangers temporaires ?Le Canada va-t-il vraiment mettre fin à son programme de travailleurs étrangers temporaires ?

Au Canada, le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) est au centre d'un débat sur l'augmentation du taux de chômage des jeunes, le coût de la vie et les niveaux d'immigration temporaire. Certains politiciens de l'opposition demandent la suppression du programme et les sondages montrent que l'opinion publique est divisée. 

Les travailleurs étrangers temporaires sont inquiets et incertains de ce qu'il adviendra de leur statut. Mais dans quelle mesure est-il réaliste d'envisager la fin du PTET ? Examinons cette analyse pour comprendre le contexte. Commençons par le début.

Qu'est-ce qui se cache derrière la proposition de supprimer le PTET ?

Le chômage des jeunes est le principal moteur de cette demande, avec plus de 14 % à l'été 2025. Il s'agit des niveaux les plus élevés depuis 2010 (en dehors des années de pandémie). En conséquence, des politiciens de différents courants (conservateurs, néo-démocrates et certains dirigeants provinciaux) ont appelé à mettre fin au programme ou à le réformer radicalement. 

Les travailleurs étrangers sont-ils à blâmer ?

Pas nécessairement. La faiblesse de l'économie, l'automatisation, la gig economy (basée sur des emplois temporaires, à la demande ou à la tâche) et la forte rotation des emplois de débutant jouent également un rôle. En outre, la plupart des permis temporaires proviennent du Programme de mobilité internationale (PMI), et non du PTET.

Le plan de Poilievre, le dilemme de Carney

Un sondage Abacus Data montre que 44% des Canadiens sont en faveur de l'élimination du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Le soutien varie en fonction de l'âge, de la région et de l'affiliation politique.

Les électeurs conservateurs sont les plus favorables à la proposition, avec 61 % de soutien, ce qui correspond au plan du chef du Parti conservateur , Pierre Poilievre. En revanche, les électeurs libéraux sont divisés, ce qui pose un dilemme au gouvernement de Mark Carney, qui devra trouver un équilibre entre les exigences économiques et les préoccupations sociales liées à l'immigration.

Bien que le programme n'ait pas été annulé, le débat sur ce qu'il adviendra continue de se développer et pourrait influencer d'importantes décisions politiques.

Mesures gouvernementales récentes : durcissement du PTET

Bien que le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) n'ait pas été supprimé, le gouvernement canadien a déjà mis en œuvre des restrictions importantes qui limitent sa portée et son applicabilité :

  • La durée de validité de l 'EIMT positive est désormais de 6 mois (contre 12 mois auparavant).
  • Les permis de travail pour les professions à bas salaires sont limités à un an.
  • Dans les zones métropolitaines où le taux de chômage est égal ou supérieur à 6 %, les travailleurs étrangers ne sont plus autorisés à être embauchés pour des emplois faiblement rémunérés.

Ces mesures visent à réduire la dépendance à l'égard des programmes et à donner la priorité à l'embauche locale dans les zones en difficulté économique.

Questions fréquentes concernant les travailleurs étrangers temporaires

Le programme des travailleurs étrangers temporaires va-t-il être supprimé, que se passera-t-il dans ce cas, quels sont les changements les plus probables et quelles sont les mesures à prendre dès maintenant ?

L'élimination totale du PTET ne semble pas probable, mais si cela devait se produire, les conséquences seraient considérables. 

Il y aurait des pénuries de main-d'œuvre dans des secteurs clés tels que l'agriculture, la construction, l'industrie manufacturière et les services, ce qui pourrait se traduire par des hausses de prix pour les consommateurs et des difficultés à maintenir les activités de nombreuses entreprises. 

C'est pourquoi l'approche la plus réaliste consiste à envisager une réforme en profondeur, en particulier dans le domaine des bas salaires, qui a été le plus remis en question en raison de son impact sur le marché du travail local. Il est également possible que le programme soit relancé sous un autre nom, avec de nouvelles règles, davantage de contrôles et des critères plus stricts pour les employeurs.

Recommandations pour les personnes concernées par d'éventuelles modifications du PTET

Compte tenu de l'incertitude quant à l'avenir du PTET, il convient de suivre ces recommandations de précaution :

  • S'informer auprès de sources officielles, telles que l'IRCC et les experts en matière de migration, afin d'être au courant des changements et d'agir à temps.
  • Explorer les alternatives à la migration, telles que les accords de libre-échange (ALE), la mobilité francophone ou la résidence permanente, qui offrent une plus grande stabilité et ne dépendent pas d'une évaluation positive de l'impact sur le marché du travail.
  • Demandez l'avis d'un professionnel qui vous guidera sur les meilleures voies à suivre et les erreurs à éviter en matière de statut d'immigration.

Chez Immiland Canadanous offrons des conseils personnalisés et un accompagnement stratégique aux personnes confrontées à des changements dans le PTET. Si vous pensez en avoir besoin, vous pouvez demander une évaluation gratuite de votre profil ou planifier une consultation avec un consultant réglementé par la CICC.

Le Canada n'éliminera pas complètement le PTET à court terme, mais nous assisterons à de profonds changements dans le domaine des bas salaires. Le résultat le plus probable est une réforme en profondeur accompagnée d'un changement d'image politique. L'appel est de rester à jour.

Rendez-vous dans le prochain blog !

Avec amour,

Immiland Canada

Remarque : Cet article ne constitue pas un conseil juridique ou un avis juridique de la part d'un avocat. Il a pour seul but d'informer les lecteurs sur certains aspects des détails du droit en matière juridique.

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