Les 6 erreurs les plus fréquentes dans les demandes de résidence permanente au Canada

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Récemment, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a publié un guide de formation pour les agents chargés d'évaluer les demandes de résidence permanente (RP), basé sur un document de 447 pages avec des exemples réels utilisés pour former les agents sur la façon d'analyser les demandes et d'identifier les situations qui justifient un examen plus approfondi ou même un refus.
Dans ce blog, je partagerai les 6 erreurs les plus courantes commises par les demandeurs de relations publiques au Canada, des cas réels détectés par les fonctionnaires et un guide sur ce qu'il faut faire pour les éviter.
Si vous envisagez de demander la résidence permanente au Canada, lisez avec moi jusqu'à la fin et garantissez le succès de votre demande. Commençons !
Erreurs courantes, cas concrets et solutions pour la demande de résidence permanente
1. Erreur courante : utilisation du mauvais code CNP
De nombreux demandeurs choisissent leur CNP en fonction de l'intitulé de leur poste plutôt que des fonctions qu'ils exercent. Dans ce cas, vous devez savoir que les agents d'immigration examinent vos tâches et les comparent à la description et aux responsabilités principales de la CNP, mais pas à l'intitulé du poste.
- Cas concret : Diana, originaire des Philippines, a déclaré qu'elle occupait le poste de superviseur d'un centre de service à la clientèle, mais ses fonctions correspondaient davantage au poste de commis aux réclamations - service à la clientèle. Comme sa CNP ne correspondait pas à ses fonctions, son dossier a été renvoyé pour examen.
- Que faire : avant de postuler, le candidat doit soigneusement comparer ses fonctions avec la description et les responsabilités principales de la CNP. Par exemple, un créateur de contenu dont le titre est "Reporter" pourrait être mieux classé comme auteur ou éditeur (CNP 51111) et non comme journaliste (CNP 51113) !
2. Erreur fréquente : ne pas déclarer les changements de situation personnelle
Les changements d'état civil, tels que le mariage ou le divorce, ou de contexte professionnel, tels que le changement d'emploi, entre autres, doivent être signalés à IRCC après avoir reçu une invitation à présenter une demande (ITA). Le non-respect de cette obligation peut être considéré comme une fausse déclaration, passible d'une interdiction de présenter une demande d'immigration au Canada pendant cinq ans!
- Cas réel : Amar a divorcé après avoir reçu son ITA. En conséquence, son score au Comprehensive Ranking System (CRS) a diminué et il n'a plus atteint le minimum requis pour le tirage au sort auquel il a été sélectionné. Comme il n'a pas signalé ce changement, sa demande a été rejetée !
- Que faire : Le demandeur doit déclarer son nouvel état civil. Les changements importants doivent toujours être signalés. Si votre score au SIR diminue, ne vous inquiétez pas, vous pouvez revenir dans le pool de candidats à l'entrée express et participer aux prochains tirages au sort !
3. Erreur fréquente : ne pas démontrer suffisamment son expérience professionnelle
L'expérience professionnelle doit répondre à des exigences spécifiques : au moins un an d'expérience professionnelle continue, rémunérée et à temps plein au cours des dix dernières années. Le bénévolat ou le travail non rémunéré n'est pas pris en compte.
- Étude de cas : Om Kapoor avait plus de 30 ans d'expérience en tant qu'acteur, mais aucun de ses emplois récents ne répondait aux exigences minimales de continuité et de durée, de sorte que sa candidature a été rejetée.
- Que faire : Vous devez toujours vérifier soigneusement les exigences en matière d'expérience professionnelle pour le programme auquel vous postulez. Cela inclut les lettres d'emploi spécifiant le titre, les fonctions, le salaire, les heures et les dates d'emploi.
4. Erreur fréquente : soumettre des examens de langue périmés ou non valides.
Les tests de langue acceptés par IRCC (IELTS, CELPIP, TEF Canada) sont valables pendant deux ans à compter de la date du test. Le test doit être à jour le jour où vous déposez votre demande de résidence permanente.
- Cas réel : Laura a reçu son ITA en novembre 2020 et a déposé sa demande en décembre 2020. Son test de langue datait de décembre 2018 et n'était plus valable. Sa demande a été rejetée.
- Que faire : Assurez-vous que votre examen a été passé auprès d'un prestataire agréé par IRCC et qu'il est à jour au moment où vous déposez votre demande.
5. Erreur courante : mauvaise compréhension des exigences du programme d'immigration.
Chaque programme de résidence permanente a des critères spécifiques. Par exemple, le programme de la catégorie de l'expérience canadienne (CEC) n'accepte pas l'expérience professionnelle acquise pendant les études à temps plein.
- Cas réel : Auston a introduit une demande au titre de la CEC en se prévalant de son expérience professionnelle en tant qu'assistant de recherche pendant ses études à l'université de Toronto. Comme il a travaillé pendant ses études à temps plein, cette expérience n'a pas été prise en compte.
- Que faire : vérifiez que votre expérience répond à toutes les exigences de la CEC, à savoir : que le travail est rémunéré (et non bénévole) ; qu'il est autorisé par un permis valide, qu'il n'est pas effectué pendant des études à temps plein ; qu'il relève des TEER 0, 1, 2 ou 3 de la CNP; qu'il représente au moins 1 an de travail à temps plein (30 heures par semaine) ; qu'il est effectué au cours des 3 années précédant la demande et que les fonctions correspondent à la CNP déclarée.
6. Erreur fréquente : ignorer les éventuelles interdictions de territoire pour des raisons médicales ou pénales
Même si toutes les conditions du programme sont remplies, IRCC peut rejeter votre demande si vous ou un membre de votre famille êtes inadmissible pour des raisons médicales, criminelles ou de sécurité.
- Cas concret : Apu a satisfait à toutes les exigences de la CEC, mais sa femme a été jugée inadmissible en raison d'un état de santé qui pourrait nécessiter une dialyse. Sa demande a été rejetée en vertu de l'article L42 de la loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.
- Que faire : obtenez les examens médicaux et les certificats de police requis pour vous et votre famille. En cas de problème, un consultant en immigration ou un avocat peut vous aider à présenter des arguments pour surmonter l'inadmissibilité, tels que des revendications humanitaires ou la preuve que le traitement médical ne sera pas coûteux pour le système canadien.
Protégez votre application en suivant les étapes suivantes
Votre demande de résidence permanente peut être approuvée ou non, en fonction de l'évaluation de l'agent d'immigration, mais il est clair que les plus petites erreurs commises par le demandeur lui-même peuvent avoir de lourdes conséquences.
- Recherchez le code de votre CNP et les exigences du programme.
- Tenez vos documents à jour, en particulier les tests linguistiques et les lettres d'embauche.
- Soyez honnête et transparent avec IRCC.
- Consultez un professionnel si vous avez des doutes sur votre éligibilité.
Vous avez besoin d'aide pour résoudre les erreurs dans votre demande de résidence permanente ? Immiland Canada peut traiter votre dossier avec de meilleures chances de succès. Notre équipe de consultants réglementés par la CICC et d'avocats canadiens est hautement qualifiée pour évaluer votre profil et vous conseiller sur votre demande. Vous pouvez prendre rendez-vous pour une consultation ici.
Que vous fassiez une demande par le biais d'Entrée express, de programmes provinciaux ou de parrainage familial, les conseils d'un professionnel feront toute la différence.
Les conseils d'Immiland Canada vous permettront de présenter une demande complète et correcte, avec les meilleures chances de succès.
J'espère que ce guide vous aidera à éviter les erreurs les plus courantes dans votre demande de résidence permanente au Canada.
Merci beaucoup pour votre lecture, et n'hésitez pas à partager ce sujet avec d'autres personnes intéressées !
Avec amour,
Immiland Canada
Remarque : Cet article ne constitue pas un conseil juridique ou un avis juridique de la part d'un avocat. Il a pour seul but d'informer les lecteurs sur certains aspects des détails du droit en matière juridique.