Nouveau seuil de coût de la vie pour les étudiants étrangers au Canada

Nouveau seuil de coût de la vie pour les étudiants étrangers au CanadaNouveau seuil de coût de la vie pour les étudiants étrangers au Canada

Exigences financières révisées

Depuis des années, le Canada est la principale destination d'études pour de nombreux étudiants internationaux qui sont attirés par la reconnaissance de ses établissements d'enseignement de haute qualité et de sa société culturellement diversifiée ; cependant, nombre d'entre eux ont également été confrontés à des défis constants liés au seuil du coût de la vie établi par le gouvernement canadien lui-même et datant de 2000, c'est-à-dire que plus de vingt ans ont marqué le niveau financier de ces étudiants qui sont mentalement préparés à gérer un budget annuel de 10 000 dollars canadiens lorsqu'ils demandent leur permis d'études, plus le coût de la première année universitaire.10.000 dollars canadiens lorsqu'ils demandent leur permis d'études plus le coût de la première année académique, mais cela ne suffit pas pour les soutenir pendant une période aussi longue, ce qui aggrave leur qualité de vie quotidienne et les laisse dans une sorte d'insécurité financière qui finit par leur enlever le bien-être qu'ils méritent d'avoir dans ce même pays qui les a accueillis pour y étudier et y vivre. C'est pour cette raison que le ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, a annoncé une série d'exigences révisées visant à mieux protéger et soutenir les étudiants internationaux au Canada grâce à un nouveau seuil de coût de la vie, afin qu'ils n'aient pas à subir des difficultés financières à mi-parcours.

Que propose le ministre Miller dans ses exigences révisées ?

Le ministre propose une préparation financière pour les étudiants internationaux, de sorte que des changements significatifs à l'exigence du coût de la vie financière pour les demandeurs de permis d'études seront mis en œuvre ; cela signifie qu'il augmentera le seuil du coût de la vie pour s'assurer que les étudiants internationaux ont le cadre approprié pour une véritable planification financière qui est à jour avec la troisième décennie émergente du 21e siècle, et ce changement commence le 1er janvier 2024.

Nous avons répété plus haut que cela fait plus de vingt ans que le seuil de revenu n'a pas été modifié, c'est pourquoi, chez Immiland, nous sommes d'accord avec cette mesure ; en fait, nous recommandons toujours à nos clients d'avoir plus de fonds sur leur compte bancaire que ce qui est stipulé par le gouvernement car, dans un pays du premier monde comme le Canada, il faut s'attendre à ce que le coût de la vie soit également élevé et il n'est pas nécessaire de vivre dans la précarité en raison d'un manque de planification et de recommandations spécialisées.

D'autre part, comme indiqué dans le communiqué à l'origine de cet article, le ministre Miller a souligné l'importance de ces changements pour prévenir la vulnérabilité et l'exploitation des étudiants, tout en reconnaissant que l'impact peut varier d'un demandeur à l'autre. En outre, pour remédier aux disparités potentielles, le gouvernement prévoit de collaborer avec des partenaires pour mettre en œuvre des projets pilotes ciblés en 2024, en testant de nouvelles idées pour soutenir les cohortes sous-représentées d'étudiants internationaux.

Comment ce nouveau seuil du coût de la vie sera-t-il géré ?

Cette nouvelle exigence financière sera ajustée chaque année en fonction du seuil de faible revenu (SFR) de Statistique Canada, qui établit une norme plus précise et plus réaliste du coût de la vie dans ce pays. Ainsi, en 2024, un demandeur célibataire devra démontrer qu'il s'est préparé financièrement en indiquant sur son compte bancaire qu'il dispose de 20 635 dollars canadiens, ce qui représente 75 % du SFR, plus les frais de scolarité de la première année et son budget de voyage. Ce changement s'appliquera aux nouvelles demandes de permis d'études reçues à partir du 1er janvier 2024.

Ce changement garantira-t-il la qualité des établissements d'enseignement ?

Selon l'annonce basée sur les réformes introduites le 27 octobre 2023, le nouveau cadre de reconnaissance des établissements d'enseignement qui fournissent des services et un soutien de haute qualité aux étudiants internationaux reste en place et les établissements d'enseignement sont censés n'accepter que le nombre d'étudiants qu'ils peuvent prendre en charge de manière adéquate, en garantissant une expérience académique positive, ainsi que des options d'hébergement appropriées.

En outre, pour s'assurer que les établissements d'enseignement désignés fournissent un soutien suffisant aux étudiants, le ministre Miller a affirmé la volonté du gouvernement de prendre les mesures nécessaires, y compris le plafonnement des visas. La collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les établissements d'enseignement et les autres acteurs de l'éducation sera essentielle pour atteindre cet objectif.

Commentles mises à jour temporaires des politiques affectent-elles les étudiants internationaux ?

Outre les exigences financières révisées, le ministre Miller a fait le point sur trois politiques temporaires qui auront un impact significatif sur les étudiants internationaux. Ces mises à jour concernent

  1. Limites de travail hors campus : l'exemption de la limite de 20 heures par semaine pour le travail hors campus sera prolongée jusqu'au 30 avril 2024, ce qui permettra aux étudiants internationaux de travailler plus de 20 heures par semaine pendant les cours. Pour plus d'informations sur les personnes autorisées à travailler en dehors du campus, les conditions d'éligibilité et les modalités de demande si vous êtes étudiant à temps partiel dans un DLI, entre autres, vous pouvez consulter le site officiel du gouvernement ici
  2. Études en ligne pour le permis de travail post-diplôme : la mesure de facilitation permettant aux étudiants internationaux de comptabiliser le temps passé à étudier en ligne pour la durée d'un futur permis de travail post-diplôme sera maintenue pour les étudiants qui commencent un programme d'études avant le 1er septembre 2024. Pour en savoir plus sur cette mesure de facilitation, consultez le site web du gouvernement.
  3. La prolongation du permis de travail post-diplôme : la politique temporaire accordant un permis de travail supplémentaire de 18 mois aux titulaires d'un permis de travail post-diplôme, qui expire le 31 décembre 2023, restera valable ; toutefois, cette politique temporaire ne sera pas prolongée au-delà de cette date.

Quel est l'engagement du Canada à l'égard des étudiants étrangers ?

Face à ces nouvelles révisions, comme l'indique le communiqué de presse du 7 décembre 2023, le gouvernement canadien, en collaboration avec ses partenaires, a l'intention de mettre en œuvre l'année prochaine des programmes pilotes spécifiques qui testeront de nouvelles idées visant à aider les groupes sous-représentés d'étudiants internationaux à poursuivre leurs études au Canada, réaffirmant ainsi l'engagement du pays à leur fournir un environnement favorable et inclusif, reconnaissant le rôle crucial qu'ils jouent dans le tissu social et économique du pays ; et sachant que même si cette mesure contribuera à prévenir la vulnérabilité et l'exploitation des étudiants, l'impact de ce changement peut varier selon les candidats.

Le ministre Miller souligne l'importance des avantages sociaux, culturels et économiques que les étudiants étrangers apportent au Canada et réaffirme donc, même si cela semble déraisonnable pour le moment, que les changements en cours, en particulier l'augmentation du seuil du coût de la vie, visent à garantir que les étudiants entrants sont dans une position financière plus forte pour favoriser leur réussite au Canada.

Chez Immiland, nous sommes convaincus que cette mesure vous sera favorable à long terme ; nous insistons toujours sur le fait que votre parcours d'immigration au Canada doit être totalement légal et bien planifié, donc, en cas de doute sur cette question, consultez votre avocat de confiance en matière d'immigration. Nous vous recommandons également de visiter notre site web pour connaître les nombreux services que nous offrons aux immigrants, notamment : conseils et administration de divers types de visas canadiens, conseils en matière d'éducation, traductions certifiées, entre autres. Demandez une consultation avec l'un de nos consultants réglementés ici.

Avec amour,

Immiland

Remarque : Cet article ne constitue pas un conseil juridique ou un avis juridique de la part d'un avocat. Il a pour seul but d'informer les lecteurs sur certains aspects des détails du droit en matière juridique.

Dernières nouvelles sur Instagram

Immiland Canada BogotaImmiland Canada BogotaEddy Ramirez ImmilandEddy Ramirez ImmilandEddy Ramirez CanadaEddy Ramirez CanadaVénézuéliens au CanadaVénézuéliens au Canada