Saviez-vous qu'au Canada, la résidence permanente peut être perdue ? Oui, c'est possible. Il existe une obligation légale que des milliers de résidents permanents oublient lorsqu'ils voyagent à l'étranger. Cette obligation, connue sous le nom de clause de résidence, est décrite à l'article 28 de la LIPR. Si vous n'êtes pas certain de remplir toutes les conditions requises pour conserver votre statut d'immigrant au Canada, il est important de savoir comment est calculé le temps que vous devez passer dans le pays pour éviter la révocation de votre statut.
Dans ce blog, j'expliquerai clairement en quoi consiste la clause de résidence. En outre, vous apprendrez comment calculer la durée minimale de présence physique(730/5) et comment certaines exceptions techniques peuvent sauver votre statut.
Lisez avec moi jusqu'à la fin et discutons des conséquences du non-respect de cette loi. Commençons.
La clause de résidence est un engagement juridique. Tout résident permanent(RP) doit s'y conformer afin de conserver son statut et de pouvoir renouveler sa carte RP.
L'article 28 de la loi canadienne sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR) exige qu'un résident permanent démontre qu'il a été physiquement présent au Canada pendant au moins 730 jours (deux ans) au cours de la période de cinq ans précédant immédiatement le moment où son obligation est évaluée.
Cette exigence est nécessaire chaque fois que vous demandez le renouvellement de votre carte RP ou que vous entrez au Canada ( ).
Le calcul est une "période glissante". Il ne s'agit pas d'une année fixe (par exemple de 2025 à 2030), mais d'un compte à rebours de cinq ans à partir de la date exacte de l'examen.
Je partage ici la formule 730/5 :
Vous devez avoir accumulé au moins 730 jours de présence physique sur le territoire canadien, en additionnant les jours au cours des 5 années précédant votre examen.
Si le nombre de jours passés au Canada est inférieur à 730, vous ne respectez pas l'obligation, sauf si vous en êtes exempté.
Réfléchissez à cette brève enquête : est-ce que vous ou un membre de votre famille avez été contraint de voyager hors du Canada pendant plus d'un an au cours des cinq dernières années ?
Si votre réponse vous laisse dans le doute, il est recommandé de consulter un avocat ou un consultant réglementé par la CICC. Voir la vidéo complémentaire.
La loi prévoit trois exceptions techniques qui vous permettent de comptabiliser le temps passé à l'étranger comme si vous aviez été au Canada. Ces exceptions s'appliquent lorsque vous exercez une fonction de soutien au pays :
Important : il est essentiel que votre relation ou votre emploi soit légitime et dûment documenté. Ces jours passés à l'étranger sont considérés comme des jours de conformité en matière de résidence (ou "crédits") et sont ajoutés au total des 730 jours requis.
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Le non-respect de la clause de résidence est une affaire sérieuse qui peut même conduire à la perte du statut de résident permanent. Je vous présente ici trois cas de figure qui peuvent se présenter :
Dans notre cabinet, Immiland Law Professional Corporation, nous sommes là pour représenter les immigrants et leurs familles légalement au Canada. Nous vous recommandons, en cas de doute sur la perte de votre statut, d'agir avec prudence. Vérifiez les dates figurant sur vos documents d'immigration et ne manquez pas de surveiller vos jours pendant la durée du processus.
Restez informé sur les processus d'immigration à partir de sources reconnues et fiables appliquez la formule 730/5 pour maintenir votre statut légal au Canada.
Si vous avez des questions sur votre calcul spécifique ou si vous pensez qu'une exception s'applique, contactez-nous et un consultant réglementé par la CCPI s'occupera de votre cas.
J'espère que ce sujet vous aidera à éviter des conséquences négatives pour votre statut de résident permanent. Je vous remercie de votre lecture. Nous nous réjouissons de vous retrouver dans le prochain blog.
Avec amour,
Immiland Law Professional Corporation